En compagnie de ma copine 1652 LW 76, je suis allée rejoindre d’autres voitures comme moi en Bretagne. Erdeven est à un peu plus de 450km de chez nous et les prévisions météo du week-end ne prévoyaient rien de bien réjouissant. Qu’importe, pour mon maître, aller voir plein de Panhard constituait une motivation qui ne devait pas se laisser influencer par la météo !
Nous nous sommes donc mis en route vers 10h00... Éclaircies, vent accompagné de petites averses constituèrent l’ordinaire jusqu’à Caen.
C’est après le pique-nique de midi que le ciel s’est réellement fâché ! Forte pluie, bourrasques de vent violentes entrecoupées de courts moments de répit constitueront le reste du parcours excepté à l’arrivée sur Erdeven. Bref, ce fut un temps à ne pas mettre un chien dehors mais une Panhard, apparemment, c’est toujours possible !
Je me suis arrêtée sur le parking d’un camping tandis que 1652 LW 76 continuait jusqu’ au village-vacances de Keravel.
Le lendemain, nous étions samedi. Vers midi, mon maître me conduisit enfin au village-vacances. Je dis ‘’enfin’’ car j’étais impatiente et curieuse de retrouver mes semblables.
Il y avait plein de Panhard de tous modèles sur le parking, des berlines, des cabriolets, des breaks, des tôlés, de toutes les couleurs, des junior spéciaux, des exemplaires rares, voire uniques ; bref, il y avait de quoi s’en mettre plein les yeux ...
Oh là là, j’ai vu une Séra, une rare Véritas et encore plus rare, une Arista ! C’est la première fois que j’en voyais une...
Le matin, 1652 LW 76 avait amené ses passagers à Port-Louis. Son maître a raconté au mien qu’il y avait plein de Panhard stationnées sur le terre-plein en contre-bas du fort Vauban de la ville. Une Panhard d’avant-guerre s’était gaillardement glissée dans la foule des voitures...
Bien sûr, il y avait des autos venues de tous les coins de France et des représentantes de l’étranger : Allemagne, Irlande, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, Belgique de Suisse ou d’ailleurs.
Mais, je vais lui laisser la parole car il me dit avoir des choses à préciser...
Ça fait tout bizarre de se promener dans le village-vacances et de voir des 17 berlines ou cabriolet, 24c, b, ct ou bt ; Dyna X berlines, tôlées et break ; Dyna Z de différent types de carrosserie elles aussi, et des DB ou CD stationnées dans toutes les allées. Le matin, au réveil des mécaniques, l’air se remplit de la musique caractéristique du bicylindre. Sonorité métallique d’un moteur de X, accents plus atténués pour la Dyna Z, accords plus maîtrisés encore d’une PL 17 ou d’une 24... On s’amuserait presque à reconnaitre la voiture au son qu’émet le moteur, l’échappement.
Je ne regrette absolument pas la pluie et le vent du trajet pour venir car le spectacle fut grandiose pour moi, divertissant et instructif pour mon maître.
Bon, je dois prendre congé, le devoir m’appelle : Mon maître compte sur moi pour le remonter vers Rouen avec sa famille... Je lui dois bien ça !
Bye, à la prochaine...
9616 TP 76